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MIS A JOUR LE 20/11/03

SKL/45 MAX

Informations Techniques
Nom officiel:38cm SKL/45-C/1913
Surnom: Lange MAX (max le long), Brummer.
Calibre: 380mm (150 in).
longueur du tube: 17.1m (56 ft).
Portée: 47.5Km (28,5 miles).
Poids total: 750 Tm.
Poids obus: 750-400 kg (1653-881lb).
Vitesse d'éjection: 1040 M/s (3412ft/s).



Durant la première guerre mondiale le déploiement du "lange max" en 1914 et ses performances balistiques créa la stupeur chez ses adversaires. Ces bouches à feu acquirent rapidement une sinistre réputation en bombardant les villes françaises de l'arrière front à plus de 30 kilomètres de distance. Ce fut ainsi le premier canon d'artillerie de campagne à très longue portée mais c'est en mer que débute l'histoire de ce canon.
En 1906, l'amirauté britannique mis en chantier un nouveau type de cuirassé le Dreadnought, doté d'une artillerie principale de dix canons de 305 mm. Cette nouvelle arme révolutionna la tactique et la stratégie navale en rendant obsolète les flottes patiemment bâties jusque là. S'en suivit une course aux armements navals entre les grandes puissances maritimes. Au cours des années 1906 à 1913, l'Angleterre au prix d'efforts importants réussit à maintenir son avance en augmentant la puissance de l'artillerie principale qui passa du calibre de 305 à 343 mm puis à 381 mm en 1912.
Pour rester dans la course, il devint nécessaire pour l'Allemagne d'augmenter la puissance de son artillerie navale. C'est ainsi qu'un ordre impérial prescrivit le 6 janvier la construction des pièces de 38 cm SKL/45 et de 35 cm SKL/45 destinées à armer les futurs cuirassés et croiseurs allemands.

Le canon de 38 cm SKL/45 fut étudié pour tirer un projectile de 750 kg à la vitesse initiale de 800 m/s permettant une portée maximale de 20 250 m à partir des affûts doubles de tourelles Drh LC/1913 dont l'élévation maximale était limitée à 16°.
La société Krupp construisit le premier 38 cm SKL/45 C/1913 qui fut essayé au champ de tir du constructeur à Meppen au début de 1914. En août 1914, l'usinage des pièces n°1 et 2 était achevé et la construction de dix huit autres pièces destinées à l'armement et aux deux pièces de rechange des deux premiers cuirassés étaient en bonne voie de réalisation.
Entre temps la première guerre mondiale débutait et en septembre 1914, l'avance rapide des armées allemandes en Belgique et en France rendait probable le siège de l'immense camp retranché de Paris. Pour se faire l'armée allemande avait besoin de pièces de forte puissance et à longue portée, rôle que pouvaient très bien endosser les pièces de 38 cm de Marine en cours d'essai au champ de tir de Meppen, d'autant plus que la construction des cuirassés allemands prenait du retard. Cependant dès la mi-septembre, la victoire française sur la Marne fit repousser ce projet.
Des préparatifs d'installation d'un canon de 38 cm furent alors envisagés à Mecheln afin d'aider à la prise du camp retranché de l'armée belge à Anvers. En octobre 1914, à la date de la capitulation de la forteresse belge, les travaux préalables à la mise en œuvre du 38 cm n'étaient pas encore achevés.
En septembre et octobre 1914 à défaut de Paris les Allemands se heurtèrent à la place forte de Verdun où les tentatives d'écrasement par la V. Armée du Kronprinz avaient échoué.
Pour réduire au plus vite cette position, l'envoi des deux affûts d'expérience et des deux pièces de 38 cm fut décidé. Cependant les deux affûts d'expérience (anschiessgerüst) n'avaient pas été conçus pour une utilisation sur le champ de bataille, leur mise en ouvre était compliqué et exigeait la réalisation d'une plate-forme bétonnée longue à construire. De plus, ces affûts avaient un pointage vertical limité à 24° et un pointage horizontal à 30° réduisant la portée et le champ d'utilisation des armes.

plan de l'affût d'expérience affût d'expérience (anschiessgerüst) montage de l'affût d'expérience
affût d'expérience (anschiessgerüst)

Les travaux d'installation commencèrent face à Verdun dès la fin de 1914 à la ferme Sorel et au bois de Muzeray.
Afin d'augmenter l'angle vertical et la portée des canons, les plates-formes bétonnées furent inclinées de 5° portant l'élévation maximale des affûts Anschiessgerüst à 29° et permettant une portée maximale de 27 000 m en employant l'obus de 750 kg.
Les premiers tirs de canons de 38 cm SKL/45 eurent lieu le 15 février 1915 sur le fort de Douaumont et la région de Vaux puis le 25 février 1915 sur la côte de 1'Oie. Pourtant ces tirs de la pièce du bois de Muzera (position A2) passèrent presque inaperçus car ils étaient couplés à des tirs de pièces de 42 cm tirant de beaucoup plus prés sur les objectifs du front Nord de Verdun, monopolisant ainsi la vigilance des observateurs terrestres de l'artillerie française.

position de la ferme sorel position de la ferme sorel
Tir sur Verdun par le canon de la ferme sorel (A1)

Entre temps les ingénieurs de la société Krupp et les artilleurs de Marine continuaient leurs essais balistiques à Meppen en utilisant la pièce d'étude prototype Krupp de 35,5 cm montée sur un affût spécial permettant une élévation plus importante du canon.
Le 21 octobre, cette pièce obtint une portée de 49 km. Plus tard, elle atteindra même 62km avec des obus de 344 kg. Ces essais permirent de fixer les lois particulières de la balistique des projectiles atteignant la stratosphère avec des portées jusqu'alors inégalées ouvrant ainsi la voie à la possibilité d'effectuer des tirs à très longue portée sur l'arrière front ennemi. Il permirent d'améliorer la portée du 38cm mais débouchèrent surtout sur l'élaboration en 1918 du canon de Paris dérivé du 35cm en 35/21cm.

La stabilisation du front Ouest à la fin de l'automne 1914 et l'adoption d'une stratégie défensive face à la France afin de privilégier l'offensive contre les Russes à l'est poussèrent les Allemands au déploiement sur le front occidental des puissants canons de 38 cm sur tous les sites propices à leur utilisation.
Six affûts furent commandés en octobre 1914. ils devaient offrir un pointage vertical de 45° et un champ de tir horizontal pouvant être étendu à tous les azimuts.
La construction de six affûts spéciaux Bettungsschiessgerüst, dérivés de l'affût utilisé pour la pièce de 35,5 cm, fut entreprise à Essen afin d'employer six nouvelles pièces de 38 cm SKL/45 mises à disposition par le Reichsmarineamt car l'achèvement des cuirassés, Baden et Bayern, ne pouvait être programmé avant 1916 au plut tôt. Dans le premier semestre de l'année 1915, en comptant les deux premiers canons livrés, les armées allemandes de 1'Ouest purent ainsi prévoir l'emploi progressif de huit pièces de 38 cm SKL/45, bientôt baptisées " Langer Max " (Max le long).

Bettungsschiessgerüst
38 cm SKL/45 sur affûts Bettungsschiessgerüst en cours de montage
plan Bettungsschiessgerüst
coupe d'un affûts Bettungsschiessgerüst

Les positions initiales destinées aux six affûts Bettungsschiessgerüst furent construites en 1915 à des emplacements judicieusement choisis pour battre un maximum d'objectifs stratégiques de l'arrière front. Sur un total de dix emplacements sélectionnés, seuls huit furent finalement construits et occupés alternativement au cours des années 1915-1916 ( voir tableau ).
Les tirs débutèrent le 26 avril 1915 sur la ville de Poperinghe par une pièce très près du front à Predikboom près de Kattestraat ( position I ). Les tirs se poursuivirent deux jours plus tard par le bombardement de Dunkerque, inaugurant une très longue série des tirs de 38 cm sur les villes françaises de l'arrière front à la distance de 38000 m jugée stupéfiante pour l'époque.
La contrebatterie des " Langer Max " devint alors une priorité de l'état-major français et des plus hautes autorités politiques. Toutefois la probabilité d'atteindre à grande distance une cible de petite dimension constituée par la cuve bétonnée était très faible, d'autant plus qu'en 1915 les alliés manquaient cruellement de pièces à grande puissance. Néanmoins l'acharnement de l'Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (ALVF) et de l'aviation alliée obligea les Allemands à reculer la plupart de leurs pièces avancées laissant un certain répit au villes françaises.

Afin d'améliorer la mobilité des pièces de 38 cm et d'éviter la complexité des travaux et la durée de construction des cuves bétonnées, une nouvelle plate-forme démontable fut alors étudiée permettant une mise en œuvre simplifiée et plus rapide du matériel. La société Krupp mit au point et fabriqua en 1916 trois exemplaires d'une plate-forme en acier dont la construction modulaire permettait le démontage facile et la multiplication des emplacements de tir. En fonction des objectifs à battre le champ de tir horizontal de la plate-forme pouvait être limité à 33° ou augmenté jusqu'à 123°. Le premier canon mis en œuvre sur cette nouvelle plate-forme fut le 35/38 cm " König Luitpold ", pièce réalisée par tubage d'un 35 cm SKL/45 en 38 cm et installée en novembre 1916 à la ferme Vaucelette d'où deux cent quarante-cinq coups furent tirés jusqu'à son repli en février 1917 lors de la bataille de la Somme.
Une deuxième plate-forme métallique reçut le canon expérimental de 35,5 cm mis en batterie à Oudant en décembre 1916 puis déplacé à Sancourt en avril 1917.
En 1917, deux plates-formes acier furent réservées pour l'utilisation des futurs " Paris Kanonen " et la troisième fut installée à Chuignes en mai 1918 avec un canon de 38 cm pour bombarder Amiens. Le matériel complet avec son tube d'artillerie saboté dû être abandonné lors de l'attaque des australiens de la IVe armée britannique le 23 août 1918.

lange MAX de Chuignes saboté lange MAX de Chuignes saboté
Position de Chuignes capturé par les australiens

38 cm SKL/45 sur plate-forme démontable
Schéma établi par le service de renseignement de l'artillerie française peut après la prise de la position de Chuignes.
la plate-forme n'est plus fixée sur socle en béton mais sur une base métallique démontable.

En juin 1916, quatre nouveaux affûts pour pièces à grande puissance furent mis en commande chez Krupp, ils étaient très semblables aux six construits en 1916 mais leur angle maximum de tir vertical avait été porté à 55° pour permettre l'amélioration de la portée des projectiles.
Les deux premiers affûts à 55° furent envoyés dans les Flandres et les deux suivants furent réservés pour recevoir les " Paris Kanonen ".

À l'issue de la bataille de la Somme et du repli allemand en mars 1917, cinq pièces de 38 cm SKL/45 furent transférées en Belgique pour contrer la menace grandissante d'une offensive alliée dans les Flandres.
De plus la maîtrise de la côte belge constituait un des principaux gages allemands sur le front de 1'Ouest la construction de batteries côtières équipées du 38cm fut entreprise.
La batterie de côte Deutschland fut achevée au printemps 1917 et reçut trois affûts à 45° et un affût à 55° à masque blindé permettant le tir tous azimuts. Les deux premières pièces de cette batterie entrèrent en action dès le 5 juin 1917 contre des monitors anglais bombardant Ostende. Cette batterie demeura très active jusqu'au 17 octobre 191 8 et constituait la batterie de côte la plus puissante du littoral belge.
La batterie Pommern, construite près de Leugenboom reçut un affût à 55° à masque blindé. Cette batterie commença ses tirs sur Dunkerque à 44 000 m de distance le 27 juin 1917 et tira plus de cinq cents coups jusqu'au 15 octobre 1918.

Ayant subi dans la Somme la puissance et la mobilité de l'ALVF française rendant difficile voire impossible l'évacuation des pièces sur affût, l'armée allemande s'orienta tardivement vers l'emploi des pièces lourdes sur voie ferrée. La construction des affûts Eisenbahn und Bettungsschiessgerüst pour canons de 38 cm SKL/45 ne fut entreprise qu'à la fin de 1917, après que la Marine ait cédé de nouvelles pièces de 38 cm du fait des retards accumulés dans la construction de ses cuirassés Sachsen et Württemberg.
Neuf pièces furent montées sur voie ferrée et entrèrent progressivement en service à partir de janvier 1918.
Cet affût pouvait être utilisé pour des tirs depuis une voie ferrée sommairement préparée, la portée étant limitée dans ce cas à 22 000 m, mais surtout ces affûts étaient conçus pour être utilisés sur des plates-formes de très petite dimension et d'une mise en œuvre discrète permettant de tirer partie de toute la puissance de la bouche à feu avec une portée de 47500 m.
Les premières plates-formes construites nécessitaient encore des travaux préparatoires importants car elles étaient bâties en béton (Betonbettung) et supportaient une plaque tournante boulonnée permettant le tir tous azimuts aux angles de tir de 55°, ces premiers modèles furent construits lors de l'hiver 1917-1918 en vue des offensives de printemps.En mai 1918, la plate-forme béton fut remplacée par un caisson démontable en acier (Bettung mit Eisenunterba) sur lequel était boulonnée la plaque tournante. La contre-offensive française du 18 juillet 1918 obligea les Allemands à évacuer in-extremis l'affût de la position du bois du Châtelet. Il ne purent cependant évacuer la plaque tournante et la plate-forme démontable sommairement sabotées qui furent capturées par le 152eme régiment d'infanterie.

Lange Max : Max le long
canons de 38 cm SKL/45 sur affûts "Eisenbahn und Bettungsschiessgerüst"

38 cm SKL/45  sur affûts Eisenbahn
38 cm SKL/45 sur voie ferrée en position de tir
(cliquez sur l'images pour plus de détails).

Affûts "Eisenbahn und Bettungsschiessgerüst" N°602949
sur plate-forme "Betonbettung" bien visible ici sur la position XXI de Goeulzin
plate-forme de Goeulzin plates-formes Bettung mit Eisenunterba
Palque tournante sur plates-formes "Bettung mit Eisenunterba"
à caissons d'acier du bois du Châtelet capturé par les aliés.

À l'automne 1918, l'évacuation de la côte belge et le repli général de l'armée allemande amenèrent le retrait de toutes les pièces de gros calibre. Les batteries Pommern et Deutschland furent capturées, sabotées par l'armée belge en octobre 1918 et une pièce de 38 cm sur voie ferrée fut abandonnée intacte dans la gare belge de Bodeghen-Saint-Martin à l'ouest de Bruxelles en novembre 1918. Sept pièces de 38 cm sur voie ferrée furent concentrées à Schillig pour constituer la batterie de côte Bismarck destinée à protéger la rade de Wilhelmshaven,
Enfin, quatre cuves bétonnées semblables à celles de la batterie Deutschland furent également construites près de Kiel pour créer la batterie de côte Bucht batterie à Tiefbergen. Lors de la capitulation allemande en novembre 1918, un affût à 45° était monté dans une des cuves et deux autres étaient en cours d'installation.

Après guerre, la commission interalliée de contrôle ordonna la destruction des canons ainsi que certaines positions. Une pièce de 38 cm SKL/45 sur voie fut cependant conservée par l'armée belge. En 1924 la France dans le cadre des travaux d'étude sur les pièces à très longue portée racheta cette arme. Montée sur l'affût récupéré au bois du Châtelet et remis en état par l'armée française, elle fut essayée en avril 1924 au champ de tir de l'ALVF de Saint-Pierre Quiberon et y demeura jusqu'en juin 1940 où elle fut de nouveau capturée par l'armée allemande.
Les sites de 38 cm capturés pendant la guerre à Chuignes, Leugenboom et Breedene furent conservés comme vestiges de guerre et très visités jusqu'en 1939, ces emplacements furent malheureusement entièrement ferraillés pendant l'occupation allemande.

De nos jours, certains vestiges des emplacements bétonnés de ces canons peuvent être visités notamment ceux de Coucy, Warphemont, Hampont, Semide et Zillisheim. Des canons eux-mêmes, seule la bouche du canon de Chuignes découpé en 1918 et figurant dans un musée militaire Australien subsiste.



Tableau des positions pour les pièces de 38cm SLK45, 35/38cm, 35.5cm et 21/35cm .

(cliquez sur les textes soulignés pour accéder au site décrivant ces positions).
Positiondésignation allemandedésignation françaisetypeanglepremier tirstirsprincipaux objectifs
A1femne Sorelferme SorelA30º21 févr 1916100Verdun
A2Loisonbois de MuzerayA36º15 févr 1915100Verdun
IKattestraatPredikboom ou KlerkenB72º26 avr 1915133Poperinghe, Bergues, Dunkerque
IICoucy-le-ChâteauCoucy, bois de MontoireB144º14 juin 191580/90Compiègne, Fismes, Lainotte-Breuil
IIISaint Hilaire-le-PetitSaint-Hilaire-le-PetitB144º28 sept 191512Châlons-sur-Marne
IVSpincourtbois de WarphemontB144º01 oct 1915100Verdun
VSantesSantesB144º02 oct 191565Béthune, Bruay-en-Artois, Isbergues
VIHudingenHampontB144º01 janv 1916146Nancy, Dombasle, Luneville
VIIZillisheimZillisheim, forêt de l'AltenbergB144º08 févr 191647Belfort, Wesserling, Husseren
VIIIillfurtnon achevé     
IXSemideSemideB180º10 nov 191625Sainte-Menehould, Saint-Hilaire-au-Ternple
XWerwicknon achevé     
XIEpehyferme VauceletteD123º09 nov 1916245Ginchy, Albert, Combles
XIIQuéantQuéantC123ºdéc 1916?Bray-sur-Somme
XIIISancourtSancourtCDE123ºavr 1917?Doullens
XIVSantesMaugréC33ºjuil 1917?Hazebrouck, Bailleul, Béthune
XVCrépyMont de joie, position 2G123º29 mars 1918?Paris
XVICrépyMont de joie, position 3G123º29 mars 1918?Paris
XVIICrépynon réalisé     
XVIIISpincourtbois de WarphemontC33º 0pas de tir
XIXSaint-andréSaint-andréH360ºavr 1918?Aire-sur-La-Lys
XXMeurchinMeurchinH360º21 mars 1918?Saint-Pol, Nieppe, Noeux-les-Mines
XXIGoeulzinGoeulzinH360º21 mars 1918?Bapaume
XXIIferme Seruferme ScruH360º21 mars 1918?Tergnier, Ham
XXIIICrépyMont de joie, position 1I360º29 mars 1918?Paris
XXIVChuignesChuignesE123º27 mai 1918?Amiens, Dury, Saint-Sauflieu
XXVBeaumont-en-Beinebois de CorbieI360º27 mais 1918157Paris
XXVIAvesnes-les-BapaumeBapaumeJ360ºmai 1918?Albert, Doullens
XXVIISailly-LaventieLaventieJ360ºjuin 1918?Cassel
        
        
        
        
XXXIIFrère-en-Tardenoisbois de BruyèreK360º15 juil 191815Paris
XXXIIIHeutregivillePontfaverger, VaudétréJ360º15 juil 1918162Chalons-sur-Marne, St-Etienne-au-Temple
XXXIVBezu-Saint-Gennainbois du ChâteletJ360º15 juil 1918141Coulommiers, Meaux Montmort, Montmirail
Bat. côtièreDeutschland (4 pièces)Jacobinessen à Breedene 360º05 juin 1917+100tirs en mer
Bat. côtièrePommernLeugenboom 157º27 juin 1917+500Dunkerque
Type d'affûts:
A: 38 cm SKL/45 anschiessgerüst
B: 38 cm SKL/45 Bettungsschiessgerüst
C: 35,5 cm SKL/45 Bettungsschiessgerüst sur caissons métallique
D: 35/38 cm SKL/45 Bettungsschiessgerüst sur caissons métallique
E: 38 cm SKL/45 Bettungsschiessgerüst sur caissons métallique
G: 21/35 cm SKL/45 Bettungsschiessgerüst sur caissons métallique (Paris Kanonen)
H: 38 cm SKL/45 Eisenbahn und Bettungsschiessgerüst Betonbettung
I: 21/35 cm SKL/45 Eisenbahn und Bettungsschiessgerüst Betonbettung (Paris Kanonen)
J: 38 cm SKL/45 Eisenbahn und Bettungsschiessgerüst Bettung mit Eisenunterba
K: 21/35 cm SKL/45 Eisenbahn und Bettungsschiessgerüst Bettung mit Eisenunterba (Paris Kanonen)

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